Saint Joseph de Copertino

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Saint Joseph de Copertino

Saint Joseph de Copertino, frère mineur conventuel,
est prié par les étudiants qui passent un examen.

Prière d’un étudiant :

« Ô Bienheureux Joseph, je viens implorer votre aide pour cet examen que je dois subir. Malgré mon travail et ma bonne volonté je crains de me laisser troubler et de ne pouvoir répondre convenablement. Rappelez-vous que vous vous êtes trouvé dans la même situation et que par l’Obéissance et la puissante protection de Notre Père des Cieux vous vous en êtes sorti heureusement. Faites de même à mon égard. Accordez-moi l’assurance de mes réponses, donnez à mon intelligence la promptitude et la vivacité. Je vous le demande pour l’Amour de Jésus, Marie et St François dont vous avez été l’enfant et le fidèle serviteur. En vous, je me confie et suis convaincue que mon esprit ne sera pas trompé. Ô Dieu qui avez voulu attirer toute chose à votre Fils unique, Jésus-Christ, faites que par les mérites et à l’exemple de votre séraphique confesseur Joseph, nous méritions d’arriver à Celui qui, avec Vous et le St Esprit, vit dans les siècles des siècles »

Ô Dieu, qui avez voulu attirer toute chose à votre Fils unique, Jésus-Christ, faites que, par les mérites et à l’exemple de votre séraphique confesseur Joseph, nous élevant au-dessus de toutes les cupidités terrestres, nous méritions d’arriver à Celui qui, avec Vous et le Saint-Esprit, vit dans les siècles des siècles. Amen.

Quelques témoignages d’étudiants d’aujourd’hui …
« La prière à St Joseph m’a permis de remettre les concours que je passais, entre les mains de Dieu. Je n’ai pas « fait des étincelles » mais j’ai pu avoir ce qui correspondait à mon niveau et à mes prestations de l’année et rien que cela me confirmait la direction dans laquelle je devais aller. « Aide-toi et le Ciel t’aidera », j’ai pu avoir ce qui correspondait à mon travail : les concours souvent injustes pour les gens ne le furent pas pour moi. En action de grâce à St Joseph de Coppertino. » G.J

« J’ai fait la neuvaine pour mon concours de médecine. Il y avait 230 places, j’ai été 227. Merci St Joseph ! » M.M.R.

« L’étudiant qui malgré son travail, a peur de ne pas pouvoir réussir son examen à cause du stress, de son incapacité à se concentrer,… peut demander de l’aide à Saint Joseph de Cupertino pour qu’il l’assiste durant son examen. La vie de ce saint n’a pas été facile. Il est certainement le mieux placé pour comprendre les angoisses des étudiants car lui même avait de la peine pour lire et pour écrire. Pourtant grâce à sa foi en Dieu, il a réussi son examen d’accession au sacerdoce.
La neuvaine, c’est une prière à réciter durant 9 jours de suite. Le neuvième jour, il faut au moins entendre la messe et communier.
Il m’est arrivé de la réciter plus que 9 jours, 3 semaines, ce n’est pas par superstition en me disant que récitée plus longtemps elle aurait plus d’effet. Non! Mais uniquement car j’éprouvais des difficultés à me concentrer et j’avais besoin de son aide pour étudier avant les examens. » E.

Quelques mots sur la vie de saint Joseph de Copertino …

Joseph Desa est né à Copertino, dans les Pouilles (Italie). Jeune, Joseph ne brilla pas par sa vivacité intellectuelle. Il était nonchalant, maladroit, et semblait toujours perdu dans une profonde rêverie, à tel point que son entourage l’avait surnommé bocca aperta (bouche ouverte). À l’âge de 17 ans, il se présenta chez les frères mineurs Conventuels, mais il fut refusé pour insuffisance intellectuelle. Les frères mineurs Capucins l’acceptèrent en tant que laïc. Mais là, il fut si malhabile dans les travaux qui lui furent confiés, qu’ils le congédièrent aussi, d’autant plus, qu’étant en extase perpétuelle, il ne parvenait pas à assumer ses tâches. Finalement, il retourna chez les Conventuels qui l’acceptèrent. Joseph, toujours gai et joyeux, tout en restant incapable d’apprendre complètement à lire et à écrire, fit tellement preuve d’obéissance, de piété, et d’humilité que ses supérieurs décidèrent de le recevoir comme clerc.

Le 3 janvier 1627, un évêque lui fit passer l’examen d’admission aux ordres. Il ouvrit la Bible et lui fit expliquer le passage Heureux le sein qui t’a porté. A la surprise de tout l’entourage, Joseph fit un brillant commentaire, et l’évêque lui conféra les ordres mineurs, puis successivement le sous-diaconat, le 27 février, et le diaconat le 20 mars.
En 1628, l’examen d’accession au sacerdoce se passait sous la férule du sévère évêque Jean-Baptiste Deti, de Castro. Devant Joseph passaient de jeunes moines brillants, qui firent une très vive impression sur l’évêque, à tel point qu’imaginant que les derniers étaient aussi savants que les premiers, il admit indistinctement tous les candidats. C’est ainsi que Joseph fut ordonné le 4 mars 1628, et devint, bien plus tard, le patron des candidats aux examens.
A cause de ses nombreuses lévitations, saint Joseph de Copertino est devenu le patron des aviateurs, et des gens qui voyagent en avion. Une ville de Californie porte le nom de Copertino. En 1978, les Franciscains de Californie l’adoptèrent comme leur saint patron.
Il meurt le 18 septembre 1663.

Paroles du pape Jean-Paul II sur saint Joseph de Coptertino, « authentique franciscain » :

« Patron des étudiants, saint Joseph de Copertino encourage le monde de la culture, en particulier de l’école, à fonder son savoir humain sur la sagesse de Dieu. Et c’est précisément grâce à sa docilité intérieure aux suggestions de la sagesse divine que ce saint particulier peut se présenter comme un guide spirituel pour toutes les catégories de fidèles. Aux prêtres et aux personnes consacrées, aux jeunes et aux adultes, aux enfants et aux personnes âgées, à quiconque désire devenir disciple du Christ, il continue d’indiquer les priorités que ce choix radical comporte. La reconnaissance du primat de Dieu dans notre existence, la valeur de la prière et de la contemplation, l’adhésion passionnée à l’Evangile « sine glossa », sans compromis: telles sont certaines des conditions indispensables pour être des témoins crédibles de Jésus, recherchant avec amour son saint Visage. C’est ce que fit ce mystique extraordinaire, disciple exemplaire du « Poverello » d’Assise. Il brûla d’un tendre amour pour le Seigneur et vécut au service de son Royaume. A présent, du ciel, il ne cesse de protéger et de soutenir ceux qui, suivant ses pas, entendent se convertir à Dieu et se mettre en route de façon décidée sur la voie de la sainteté.

Dans la spiritualité qui le distingue, ressortent les traits typiques de l’authentique tradition franciscaine. Epris du mystère de l’Incarnation, Joseph de Copertino contemplait extasié le Fils de Dieu né à Bethléem, en l’appelant affectueusement et secrètement le « Bambinello » (petit enfant). Il exprimait presque extérieurement la douceur de ce mystère en embrassant une image de l’Enfant Jésus en cire, en chantant et en dansant du fait de la tendresse divine répandue abondamment sur l’humanité dans la grotte de Noël.
Sa participation au mystère de la Passion du Christ était émouvante. Le Crucifix était toujours présent dans son esprit et dans son coeur, parmi les souffrances d’une vie incomprise et souvent pavée d’obstacles. Il versait de chaudes larmes en pensant à la mort de Jésus sur la Croix, en particulier car, comme il aimait le répéter, ce sont les péchés qui ont transpercé le corps immaculé du Rédempteur sous le marteau de l’ingratitude, de l’égoïsme et de l’indifférence.
Un autre aspect important de sa spiritualité fut l’amour de l’Eucharistie. La célébration de la Messe, ainsi que les longues heures passées en adoration devant le tabernacle, constituaient le coeur de sa vie de prière et de contemplation. Il considérait le sacrement de l’Autel comme une « nourriture des anges », un mystère de la foi laissé par Jésus à son Eglise, un Sacrement où le Fils de Dieu fait homme n’apparaît pas aux fidèles face à face, mais coeur à coeur. Avec ce suprême mystère, affirmait-il, Dieu nous a donné tous les trésors de la toute-puissance divine et nous a révélé l’abondance de sa miséricorde divine. Du contact quotidien avec Jésus Eucharistie, il tirait sérénité et paix, qu’il transmettait ensuite à ceux qu’il rencontrait, rappelant qu’en ce monde, nous sommes tous pèlerins et étrangers en chemin vers l’éternité.

Saint Joseph de Copertino se distingua par sa simplicité et son obéissance. Détaché de tout, il vécut continuellement en chemin, se déplaçant d’un couvent à l’autre, comme le demandaient ses Supérieurs, s’abandonnant en toute circonstance entre les mains de Dieu.

Authentique franciscain, selon l’esprit du « Poverello » d’Assise, il nourrit un profond attachement au Successeur de Pierre et ressentit de vifs sentiments à l’égard de de l’Eglise, qu’il aima de façon inconditionnée. Il se sentait un membre vivant et actif de l’Eglise, perçue dans son intime réalité de Corps mystique. Il adhéra totalement à la réalité des Papes de son temps, se laissant accompagner docilement dans les lieux où le conduisait l’obéissance, acceptant également les humiliations et les doutes que l’originalité de ses charismes ne manqua pas de susciter. Il ne pouvait certes pas nier le caractère extraordinaire des dons dont il était l’objet, mais bien loin de toute attitude d’orgueil et de vanité, il nourrissait des sentiments d’humilité et de vérité, attribuant tout le mérite du bien qui fleurissait entre ses mains à l’action gratuite de Dieu.

Et que dire de sa dévotion filiale et émouvante pour la Sainte Vierge ? Dès sa jeunesse, il apprit à s’arrêter longuement aux pieds de la Madone des Grâces, dans le Sanctuaire de Galatone. Par la suite, il s’arrêta pour contempler l’image qui lui était si chère de la Vierge de la Grottella, qui l’accompagna tout au long de sa vie. Enfin, du couvent d’Osimo, où il passa les dernières années, il tournait souvent le regard vers la Basilique de Lorette, centre séculaire de dévotion mariale.
Pour lui, Marie fut une véritable mère avec laquelle il entretenait des relations filiales de familiarité simple et sincère. Aujourd’hui encore, il répète aux fidèles qui ont recours à lui: « Elle est notre Protectrice, Notre Dame, Patronne, Mère, Epouse, Auxiliatrice ».

En saint Joseph de Copertino, très cher au peuple, resplendit la sagesse des petits et l’esprit des béatitudes évangéliques. A travers toute son existence, il indique la voie qui conduit à la joie authentique, même parmi les difficultés et les tribulations; une joie qui vient d’En Haut, et naît de l’amour pour Dieu et pour les frères, fruit d’une recherche longue et difficile du bien véritable, et, précisément pour cela, contagieuse pour ceux qui entrent en contact avec elle.
Si en raison de son engagement intense d’ascèse chrétienne, ce Saint pourrait apparaître à un regard superficiel comme une personne rude, sévère et rigoureuse, en réalité, il était l’homme de la joie, affable et cordial avec tous. Ses biographes rapportent même qu’il réussissait à communiquer sa joie sainte et franciscaine à travers une façon de prier enrichie par d’attrayantes compositions musicales et de versets populaires qui captivaient l’attention de ses auditeurs, ravivant leur dévotion.

En un mot, l’héroïque témoignage évangélique de ce fascinant homme de Dieu, reconnu par l’Eglise et reproposé aux hommes et aux femmes de notre temps, constitue pour chacun un profond rappel à vivre sa foi avec passion et enthousiasme dans les multiples et complexes situations de l’époque contemporaine.

Jean-Paul II, le 22 février 2003