Frère Raffaele Ruffo
Je suis né à Gênes (nord-ouest d’Italie) en 1966. J’ai passé mon bac dans une école technique qui préparait à travailler en entreprise internationale. Ensuite je me suis spécialisé en biotechnologies. J’ai travaillé à l’Institut qui s’occupe des traitement des tumeurs à Gênes et après quelques mois le Seigneur m’a appelé à la foi et peu de temps après à la vie consacrée et au ministère sacerdotal. J’ai fait ma première profession religieuse en 1993 et en 2000 j’ai été ordonné prêtre. En 2011 je suis reçu Docteur en Théologie et j’ai publié quelques livres de spiritualité, en particulier franciscaine : Francesco uomo della lode ; Le virtù francescane ; Perché Dio è amore ; Capire per credere. Una fede da ri-pensare ; Non voglio essere ladro. Francesco d’Assisi e la restituzione dei beni ; Parole profumate. La lettera ai fedeli di san Francesco d’Assisi ; François d’Assise. Un saint aux milles visages, (Salvator, 2022). En 2008 avec des amis j’ai créé un groupe musical, les FRARAF, pour soutenir les œuvres missionnaires des Frères Capucins au Pérou et en RCA (sur Youtube vous pouvez trouver quelques vidéos). Nous avons enregistré deux disques : Cadesse il mondo et Vorrei cambiare. Je suis venu à Clermont-Ferrand la première fois en 2010-2011 (six mois), pour y revenir en 2014.
Frère Sylvain Pascal Rafamatanantsoa
Je suis né à Tritriva, une commune rurale dans la province d’Antananarivo, la Capitale de Madagascar (1980), d’une famille catholique pratiquante. Une question unique m’a émerveillé depuis mon enfance à environ 10 ans : «la personne de Jésus ». Cette question m’est venue d’une lecture suivie d’un petit livre intitulé « Qui est Jésus de Nazareth », écrit dans ma langue maternelle et illustré photos très frappantes pour les enfants. L’auteur répète très souvent dans son œuvre que Jésus a besoin de certains hommes et femmes pour vivre et travailler en particulier avec Lui. C’est de tel contexte que naissait en moi le désir de comprendre et de devenir religieux. Le contact fréquent des prêtres et des religieux (ses) dans les établissements catholiques m’a permis de mieux comprendre ce que j’ai lu dans le petit livre. J’ai rencontré les frères capucins dans une occasion soudainement provoquée par des amis d’enfance. J’étais touché à ce bon moment par l’habit des frères, l’explication de l’histoire de saint François, l’apparence des frères de visages différents avec des accents différents dans leur langue comme dans leur comportement, qui mangeaient, priaient, travaillaient et jouaient ensemble. Je suis reçu dans l’Ordre des Frères Mineurs Capucins à l’âge de 23 ans. J’ai été ordonné prêtre le 25 juillet 2015. J’ai reçu une mission de formation auprès des jeunes que j’ai exercé trois ans à Madagascar. Je suis arrivé en France pour continuer ma vie et ma mission dans l’Ordre depuis le mois de Juin 2018. La vie de prière, la vie fraternelle, le travail manuel, l’étude et l’annonce de la Parole de Dieu et le partage de vie avec les gens demeurent sources de courage et de joie dans ma vie capucine. Je reste toujours émerveillé par le désir de connaître et de m’unir au Christ en m’adaptant à la spiritualité de saint François d’Assise. Deux expressions franciscaines restent toujours vivantes dans ma vie quotidienne : « Seigneur que veux-tu que je fasse » et « Il est bon pour des frères de vivre ensemble et d’être unis ».
Frère Yvon Person
Inscrit Person Joseph à l’état civil et à mon Baptême en 1930 je suis Joseph, Job, Jopic, Jo pour les personnes qui me connaissent d’avant 1955. Au noviciat m’a été attribué Yvon. Prénom qui n’a pas été unanimement adopté. Je réponds à Yvon, Joseph, Job, Jopic, Jo. Qui plus est, depuis mon noviciat à Frère Yvon et mon ordination de prêtre à Père Yvon. Je comprends les demandes : « Comment faut-il vous appeler ? ». Car un prénom dit la personne et son mystère, distance comblée ou à combler, relation personnelle, voire unique. Un jour viendra, pas si éloigné où j’espère entendre mon prénom par Celui qui m’ordonnera de venir à Lui. Aujourd’hui, à 88 ans dont d’abord 30 en France, 25 en Turquie, 25 de nouveau en France (9 à Clermont) et 7 ou 8 autres en divers lieux pour la formation et les études, tous ces prénoms me vont bien.
Frère Henri Battut
Je suis né en Auvergne, à Laqueuille, en 1934. À 12 ans, lors d’un passage d’un groupe de missionnaires capucins dans mon village, j’ai ressenti l’appel à partir missionnaire en Afrique. Désir que j’ai réalisé deux ans après mon ordination sacerdotale (1964). Je suis allé donc en Centrafrique, et y suis resté 55 ans (de 1966 à 2021). J’ai commencé missionnaire en brousse dans le diocèse de Bossangoa : messes, confessions, fondations de nouvelles communautés et constructions d’églises. De plus, j’ai vécu dans des maisons de formation. À Bouar (9 ans), avec les jeunes frères étudiants en philosophie, pour leur apprendre à travailler de leurs mains : entretien de la maison, potager, jardin. Ensuite, à Ndim, dans la maison de noviciat (14 ans). J’étais très à l’aise avec la langue locale, le Sango. C’est pourquoi j’ai collaboré à la traduction de l’Ancien Testament, et j’ai créé aussi une méthode d’alphabétisation pour apprendre aux centrafricains à lire. En 2021, pour raison de santé, ma mission a pris fin en Centrafrique, et je suis venu vivre à Clermont-Ferrand.
Frère Marie-Geoffroy Guérin
Je suis né à Rambouillet le 10 septembre 1985 à Rambouillet. La vie de Foi familiale et le témoignage de plusieurs religieux m’ont disposé à entendre très tôt l’appel du Seigneur à tout quitter pour le suivre. Entré au petit séminaire en 2000, puis au séminaire en 2003, j’ai reçu l’ordination sacerdotale en 2011. J’ai exercé pendant quelques années un ministère paroissial heureux, et partagé fraternellement avec d’autres prêtres diocésains . L’appel du Seigneur à le suivre plus radicalement encore se faisant plus clair et plus pressant, je suis entré en septembre 2017 au postulat des Capucins et ai fait profession temporaire le 14 septembre 2019 à Camerino, premier couvent de notre Ordre. Je suis donc actuellement en formation initiale, de famille à la fraternité de Clermont-Ferrand.
Frère Nicolas-Joseph Peyroutet
J’ai grandi dans un petit village des Hautes Landes de Gascogne, dans une famille de sept enfants. A 14 ans le Seigneur m’a fait la grâce d’une vraie rencontre avec lui et de là est né en moi le désir de partager « le trésor que j’avais reçu ». A la suite je me suis orienté vers une formation professionnelle dans le social puis j’ai travaillé principalement dans le milieu du handicap. Après un long cheminement assez tortueux, en 2019 je suis rentré au postulat des frères Capucins et avec la grâce de Dieu j’ai pu prononcer mes vœux temporaires en septembre 2021. Depuis je suis en fraternité à Clermont-Ferrand où j’apprends jour après jour à goûter et à partager la joie de la vie en Dieu.