Le chapelet de la miséricorde, chaque vendredi, dès la rentrée

A partir du mois de septembre, chaque vendredi, à 15h, vous êtes invités à venir prier le « chapelet de la miséricorde ». Prier ainsi entre en cohérence avec le sacrement de la Réconciliation demandé et donné quotidiennement dans la chapelle des frères Capucins. Cette prière a été recommandée par Jésus à sainte Faustine, l’apôtre de la Miséricorde, canonisée par le bienheureux Jean-Paul II : « Ma fille, à chaque fois que tu entendras l’horloge sonner trois heures, plonge-toi toute entière en ma Miséricorde, adore-la et glorifie-la. […] A cette heure là, tu peux tout obtenir pour toi et pour les autres ».

Les paroles du chapelet de la miséricorde : chapelet de la miséricorde

Jésus ressuscité est au milieu de ses disciples ; il leur dit : « La paix soit avec vous ! » puis il leur montra ses mains et son côté. Paix paradoxale s’il en est puisqu’elle n’est pas dissociable de la désignation des blessures de la Passion, en particulier de la blessure du cœur.
De ce cœur, sœur Faustine Kowalska, religieuse polonaise du XXè siècle, verra partir deux faisceaux de lumière qui illuminent le monde. « Les deux rayons, lui expliquera un jour Jésus lui-même, représentent le sang et l’eau », ceux-là même qui ont coulé du côté du Christ, après le coup de lance. Le sang n’évoque-t-il pas le sacrifice de la croix et le don de l’Eucharistie ? L’eau n’évoque-t-elle pas le baptême mais aussi le don de l’Esprit Saint ?
« A travers le cœur du Christ crucifié, la miséricorde divine atteint les hommes : ‘‘Dis que je suis l’Amour et la Miséricorde en personne’’ demandera Jésus à sainte Faustine Kowalska » (Jean-Paul II). Je suis l’Amour et la Miséricorde divine en personne ! « Dieu qui est Amour ne peut se révéler autrement que comme miséricorde » en son Fils Jésus. Ainsi Dieu devient « visible » comme le « Père riche en miséricorde ».
« Jésus, j’ai confiance en Toi » fut le grand cri de sœur Faustine. Cette confiance ne signifie pas seulement croire en Dieu. C’est une confiance remplie d’intimité d’enfant, donc de dévouement absolu dans l’amour, simplement vécu. Cette invocation, « Jésus, j’ai confiance en Toi » est une attitude qui petit à petit peu transformer notre cœur compliqué et malade. Si l’amour vient amplifier le bien réalisé, la miséricorde vient remédier au mal : elle est le remède qui nous remet sur le chemin de l’union à Dieu qui n’a pas d’autre nom que Jésus.

Le Christ de la miséricorde exposé chaque année dans la chapelle, à partir de la fête de Pâques et jusqu’à la fin du mois de juin (mois du Sacré-Coeur) : méditation devant le Christ de la Miséricorde.

Avec les mots du bienheureux Jean-Paul II, prions :

« Jésus, j’ai confiance en Toi« . Cette prière, chère à tant de fidèles, exprime bien l’attitude avec laquelle nous voulons nous aussi nous abandonner avec confiance entre tes mains, ô Seigneur, notre unique Sauveur.
Tu brûles du désir d’être aimé, et celui qui se met en harmonie avec les sentiments de ton coeur apprend à être le constructeur de la nouvelle civilisation de l’amour. Un simple acte de confiance suffit à briser la barrière de l’obscurité et de la tristesse, du doute et du désespoir. Les rayons de ta miséricorde divine redonnent l’espérance de façon particulière à celui qui se sent écrasé par le poids du péché.
Marie, Mère de la Miséricorde, fais en sorte que nous conservions toujours vivante cette confiance dans ton Fils, notre Rédempteur. Assiste-nous, toi aussi, sainte Faustine, que nous rappelons aujourd’hui avec une affection particulière. Avec toi nous voulons répéter, en fixant notre humble regard sur le visage du divin Sauveur:  « Jésus, j’ai confiance en Toi« . Aujourd’hui et à jamais. Amen.

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