Adoration Eucharistique

adoration« Soyez des adorateurs de l’unique vrai Dieu,
en lui reconnaissant la première place dans votre existence !
»
(Jean-Paul II)

Comment vivre un temps d’Adoration eucharistique ?
Dix conseils pratiques.

Pourquoi l’Adoration ? 

Chaque vendredi, l’Adoration eucharistique est proposée de 8h à 21h, à la chapelle des Capucins. Cette prière communautaire et silencieuse attire une bonne centaine de personnes de Clermont et des alentours. 

Saint François d’Assise a exprimé, dans plusieurs écrits, son grand respect pour le Corps du Seigneur. Il explique dans sa lettre à tout l’Ordre : « O admirable grandeur et stupéfiante bonté ! O humilité sublimité, ô humble sublimité ! Le maître de l’univers, Dieu et FIls et de Dieu, s’humilie pour notre salut au point de se cacher sous une petite hostie de pain ! Voyez frères l’humilité de Dieu et faites-lui l’hommage de vos coeurs. Humiliez-vous, vous aussi, pour pouvoir être exaltés par lui. Ne gardez pour vous rien de vous, afin que vous reçoive tout entiers Celui qui se donne à vous tout entier. » (n°26)

En quelques mots simples, Jean-Paul II explique l’enjeu de l’Adoration : « Dans l’étable de Bethléem il se laissa adorer, sous les pauvres traits d’un nouveau-né, par Marie, par Joseph et par les bergers ; dans l’Hostie consacrée nous l’adorons sacramentellement présent dans son corps et dans son sang, dans son âme et dans sa divinité ; nous pouvons aujourd’hui L’adorer dans l’Eucharistie et Le reconnaître comme notre Créateur, notre unique Seigneur et Sauveur… Soyez des adorateurs de l’unique vrai Dieu, en lui reconnaissant la première place dans votre existence ! »

Adoration eucharistiqueLes sens du mot « adoration » ? Le mot grec (proskynesis) signifie le geste de la soumission, la reconnaissance de Dieu comme notre vraie mesure, dont nous acceptons de suivre la règle. Le mot latin (ad-oratio) exprime le contact bouche à bouche, le baiser, l’accolade et donc en définitive l’amour. La soumission devient union, parce que celui auquel nous nous soumettons est Amour qui nous libère à partir du plus profond de notre être.

« Que personne ne mange cette chair sans d’abord l’adorer ;… nous pécherions si nous ne l’adorions pas » (St Augustin) Dans l’Eucharistie, en effet, le Fils de Dieu vient à notre rencontre et désire s’unir à nous ; l’adoration eucharistique n’est rien d’autre que le développement explicite de la célébration eucharistique, qui est en elle-même le plus grand acte d’adoration de l’Église. Recevoir l’Eucharistie signifie se mettre en attitude d’adoration envers Celui que nous recevons. C’est ainsi, et seulement ainsi, que nous devenons un seul être avec Lui et que nous goûtons par avance, d’une certaine façon, la beauté de la liturgie céleste. L’acte d’adoration en dehors de la Messe prolonge et intensifie ce qui est réalisé durant la Célébration liturgique elle-même.

adorationJean-Paul II, encore, recommande : « Restons longuement prosternés devant Jésus présent dans l’Eucharistie, réparant ainsi par notre foi et notre amour les négligences, les oublis et même les outrages que notre Sauveur doit subir dans de nombreuses parties du monde. Dans l’adoration, puissions-nous approfondir notre contemplation personnelle et communautaire, en nous servant aussi de textes de prière toujours imprégnés par la Parole de Dieu et par l’expérience de nombreux mystiques anciens ou plus récents! Le Rosaire lui-même, entendu dans son sens le plus profond, biblique et christocentrique pourra être une voie particulièrement adaptée à la contemplation eucharistique, réalisée en compagnie de Marie et à son école.» (Reste avec nous Seigneur, n°18)

Adoration et mission sociale
« Ce n’est que dans l’adoration que peut mûrir un accueil profond et vrai. Et c’est bien par cet acte personnel de rencontre avec le Seigneur que mûrit ensuite la mission sociale qui est renfermée dans l’Eucharistie et qui veut briser les barrières non seulement entre le Seigneur et nous, mais aussi et surtout les barrières qui nous séparent les uns des autres. » (Benoît XVI, Discours à la curie romaine, 2005)